Histoire de La Bouitte à Saint-Martin-de-Belleville
Savoyards et montagnards
Le lien à la nature, c’est notre quotidien, notre éducation.
René et Maxime
Un hameau au bout du monde accroché aux cimes, l’insularité d’un village de pierres et de bois suspendu au-dessus de la vallée.
Irréductibles savoyards
Les Meilleur sont les descendants de ces besogneux colons des montagnes. Et ils ont conservé cette résilience, continuant de travailler et bâtir sans relâche, comme pour honorer une mémoire, et être à leur tour ceux qui ouvrent la voie.
Dans le cœur des Meilleur, être savoyard, c’est faire vivre ses racines.
Une maison construite de nos mains
Un champ de pomme de terre échangé contre quelques travaux de charpente pour en faire un modeste restaurant touristique, puis presque 50 ans plus tard, un hôtel de luxe et une table étoilée en Savoie.
Epilogue d’une grande histoire.
Quand ils ouvrent « La Bouitte », du patois « petite maison », à l’hiver 1976, René et Marie-Louise Meilleur roborent les skieurs de plats savoyards simples et généreux. Puis pour René c’est le choc : 1981, découverte de la signature Paul Bocuse à Collonges-au-Mont-d’Or.
Cataclysme culinaire et flèche décochée droit dans le cœur. Rêveur et poète dans l’âme, ébéniste, sculpteur mais surtout volontaire comme le sont les savoyards, il esquisse alors à La Bouitte une cuisine plus créative, rejoint en 1996 par son fils Maxime, ancien biathlète de haut niveau.
Autodidactes et libres, affranchis de toutes contraintes, façonnés d’aucun automatisme, le duo invente alors son propre phrasé. La cuisine devient leur langage de vérité, d’une sincérité désarmante.
La poésie du père, l’ambition de l’excellence du fils, Ying et Yang, fusion des contraires : symbiose au sommet.
L’arrivée en 1998 de Delphine Dagonet comme maître d’hôtel, la compagne de Maxime, donne à La Bouitte un nouvel élan.
Une première étoile au guide Michelin récompense la table savoyarde en 2003, une seconde en 2008 et l’ultime troisième en 2015.
Dès 2000, La Bouitte accueille le bonheur à résidence avec la construction d’un hôtel cocon, agrandi entre 2011 et 2015.
Un spa de montagne en 2017 et un bistrot au cœur du village de Saint-Martin-de-Belleville ouvert en 2018 complètent l’art de vie de la famille Meilleur. Infatigables travailleurs.
Notre Maison de famille
La Bouitte a l’âme des maisons de famille heureuses, les générations se retrouvent et fusionnent : René et Marie-Louise les parents, Maxime le fils et son épouse Delphine, puis un jour sans doute leurs enfants Oscar et Calixte. Tous ont reçu l’hospitalité et la gentillesse en héritage.
Un legs comme un cadeau de vie. Terriens, humanistes, enracinés à leur Savoie, ils mettent leur cœur à nu parce que … tout est « Meilleur » avec un peu de tendresse.
La famille, c’est aussi les hôtes de La Bouitte, accueillis comme des membres du clan. Touchante complicité.
Gardiens du refuge, Les Meilleur animent leur maison avec passion : échanger avec Marie-Louise et René, c’est prendre une avalanche d’humanité en plein cœur, bavarder avec Maxime et Delphine c’est comprendre qu’à cœur savoyard rien d’impossible.
Dans l’univers de l’hôtellerie de luxe et de la haute gastronomie, la sincérité de La Bouitte désarme et bouleverse.
À la façon d’un labyrinthe cousu main, La Bouitte est une collection d’espaces de vie enchevêtrés, d’objets chinés, d’art populaire savoyard, de portraits de famille, de vieux meubles, du charme et des détails partout.
Cachette géante, reconnexion à son âme d’enfant. Comme familiers, les lieux nous appellent et l’on entre en résonance.
Affranchis des modes pour créer avec sincérité et appétit de la vie, Les Meilleur offrent en partage l’une des plus touchantes et singulières demeures de famille des Alpes.
Le travail et le bon sens paysan sont un héritage et un savoir-être
Ces valeurs sont les fondations de la Maison Meilleur, un ciment aussi solide que les pierres de pays enchâssées dans les murs de La Bouitte.
Chez les Meilleur, on est avant tout Savoyards et ceux qui connaissent l’histoire comprennent la portée de l’appartenance. Savoyards et terriens, les deux pieds dans la roche et la terre du pays, l’hiver sous la neige, l’été un peu plus près du soleil.
Travailler c’est s’élever, et quand on est déjà en altitude viser plus haut est une forme de postulat.
De son passé de biathlète de haut niveau, Maxime a rapporté un goût soutenu pour la compétition, être « Meilleur » c’est aussi avoir le dépassement de soi dans l’ADN.
Et puis il y a cette humanité qui touche et fait mouche, tellement sincère qu’elle chamboule, se lit partout, dans la chaleur des aménagements, dans cette collection rare d’art savoyard, dans la gentillesse de la famille et la complicité naturelle qu’elle instaure avec ses hôtes.
À La Bouitte, les histoires se vivent sans filtre : l’authenticité nourrit toutes les attentions.